13 juillet 2006
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Veille de révolution - 13 juillet 2006.
Non, ôtons immédiatement l'infime doute qui ne s'est probablement pas installé, la révolution n'est pas pour demain. Loin de là, il semble que notre société actuelle soit solidement attachée à son idéologie de la démesure, idéologie qui est tout sauf raisonnable sur notre petite île Terre.
Les cris d'alarme sont nombreux, à eux se joignent de jour en jour des cris de fausse révolte, de désespoir bien réel, d'horreur ou que sais-je encore ? mais rien n'y fait : l'humanité s'envole vers le fond, s'échappe d'une possible perrenité de la vie en direction du chaos.
Nous sommes loin d'une certaine convivialité prônée par Ivan Illich, loin d'une sortie du système technicien décrit par Jacques Ellul, loin des avertissements sur la croissance du club de Rome en 1970, loin aussi d'un objectif politique de partage et de sobriété qu'avance le mouvement de la décroissance... Bref, nous restons pour l'instant inexorablement éloigné d'une vie en collectivité raisonnable, viable, joyeuse, simple même, où chaque être pourrait exister sans nuissance aucune. Sans nuir à ses semblables, sans nuir à son environnement, sans nuir à ses successeurs, vivre sans nuir.
Un monde de la démesure, inimaginable pour nos ancêtres, impossible pour les quelques peuples "primitifs" qu'il reste à la surface de notre planète, mais hélas envisageable pour les riches occidentaux... envisageable du point de vue idéologique puisque nous fonctionnons à partir d'une idéologie, celle de l'expansion permanente. Remettre en cause le fait qu'un individu consomme trop, que chacun n'est plus comme but existenciel d'acheter une bagnole, de multiplier les appreils éléctroniques (tv, ordinateur, téléphone, etc.), de travailler un maximum pour gonfler son compte bancaire et se payer une retraite paisible.
"Les choses que l'on possède finissent toujours par nous posséder" et pour contrebalancer cette citation de Tyler Durden (film Fight Club), une parole de sage : "Le bonheur n'est pas dans la possession maladive de tout ce qui existe, il réside dans la jouissance paisible du nécessaire."
Non, ôtons immédiatement l'infime doute qui ne s'est probablement pas installé, la révolution n'est pas pour demain. Loin de là, il semble que notre société actuelle soit solidement attachée à son idéologie de la démesure, idéologie qui est tout sauf raisonnable sur notre petite île Terre.
Les cris d'alarme sont nombreux, à eux se joignent de jour en jour des cris de fausse révolte, de désespoir bien réel, d'horreur ou que sais-je encore ? mais rien n'y fait : l'humanité s'envole vers le fond, s'échappe d'une possible perrenité de la vie en direction du chaos.
Nous sommes loin d'une certaine convivialité prônée par Ivan Illich, loin d'une sortie du système technicien décrit par Jacques Ellul, loin des avertissements sur la croissance du club de Rome en 1970, loin aussi d'un objectif politique de partage et de sobriété qu'avance le mouvement de la décroissance... Bref, nous restons pour l'instant inexorablement éloigné d'une vie en collectivité raisonnable, viable, joyeuse, simple même, où chaque être pourrait exister sans nuissance aucune. Sans nuir à ses semblables, sans nuir à son environnement, sans nuir à ses successeurs, vivre sans nuir.
Un monde de la démesure, inimaginable pour nos ancêtres, impossible pour les quelques peuples "primitifs" qu'il reste à la surface de notre planète, mais hélas envisageable pour les riches occidentaux... envisageable du point de vue idéologique puisque nous fonctionnons à partir d'une idéologie, celle de l'expansion permanente. Remettre en cause le fait qu'un individu consomme trop, que chacun n'est plus comme but existenciel d'acheter une bagnole, de multiplier les appreils éléctroniques (tv, ordinateur, téléphone, etc.), de travailler un maximum pour gonfler son compte bancaire et se payer une retraite paisible.
"Les choses que l'on possède finissent toujours par nous posséder" et pour contrebalancer cette citation de Tyler Durden (film Fight Club), une parole de sage : "Le bonheur n'est pas dans la possession maladive de tout ce qui existe, il réside dans la jouissance paisible du nécessaire."
Tout d'abord, nous avons besoin d'une véritable révolution des consciences, de sortir du paradigme de la croissance, pour ensuite penser, inventer, et mettre en oeuvre les mondes de demain, le monde de demain multiple, convivial, humain en restant à notre échelle, redécouvrir ce que nous avons perdu en moins d'un siècle, la valeur de la terre. J'y reviendrai, je me questionne, sommes-nous la seule civilisation à se couper de la terre nourricière ?
Révolution se résume aujourd'hui au Che collé sur des t-shirt en coton OGM fabriqués par des gens qui crèvent et dont nous n'avons au final que faire, même si on y pense et si on se faurévolte.
13 juillet 2006 - veille de révolution - non non c'était en 1789 !