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Ce petit site, ou blog-comme-on-dit, alimenté depuis novembre 2004, fait état d'un sentiment sur ce monde mal en point, des notes successives qui ne riment peut-être pas toujours à grand chose...
[...]
Rédigé quasi-entièrement en pleine possession de mes moyens intellectuels, j'espère sans aucune prétention qu'il sera susceptible de vous apporter de petits moments de réflexions...


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crôa crôa...



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2/ s'attaquer sérieusement à ce problème (et à d’autres… guerres, pauvreté, etc.) implique une remise en cause profonde de nos modèles économiques, et particulièrement de la notion de "croissance".

Au delà, comme le nom “Freemen“ l’indique, chacun pense, écrit ce qu’il veut, comme il le veut, sur son blog.

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L'horizon s'assombrit, ultime raison pour garder les yeux bien ouverts, et affûter sa conscience.
30 mars 2006 4 30 /03 /mars /2006 17:53

Que va-t-il se passer ? Que peut-il se passer ?

CPE, Chance Profonde d'Espoir.
Je m'explique.

Si le gouvernement recul, tout s'arrête, au moins pour un temps. Discussion avec les syndicats, etc...
Pour cette raison seulement, il faut espérer que le CPE ne sera pas supprimer, que nos dirigeants persisteront dans leur connerie, et qu'enfin les choses évoluent. L'entêtement actuel du gouvernement est une véritable chance.
Sans recul du gouvernement, le mouvement pourrait prendre encore de l'ampleur, en ne restant pas axé sur l'unique CPE et allant bien au delà de la loi dite « d'égalité des chances ».

La situation ne pourra pas durer jusqu'aux prochaines échéances électorales.

Donc crise aiguë et aggravée. Passé un certain seuil, impossibilité pour notre ministre de revenir en arrière.
Interrogations profondes de l'ensemble des citoyens, ouvertures de débats politiques autres. Arrivée en scène de nouvelles idées, remise en cause du fonctionnement général de notre société, de notre monde, du libéralisme tout marchand qui domine et par la suite peut-être de l'idéologie de la consommation et de la croissance.
Évolution des slogans, un besoin beaucoup profond de changement se fait sentir.
Au final, la crise sociale actuelle, plutôt que de se cristalliser sur un unique contrat de travail, prend de l'ampleur et repose la vraie question de notre devenir commun...

Totalement idéaliste sans doute, mais tellement nécessaire que je ne peux qu'espérer !

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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 13:27
Conscient sans l'être, savoir que le monde va connaître des changements sans précédent. savoir que la vie, ou du moins les conditions de vie vont se durcir, que la période des vaches grasses se termine, que tous, seront concernés.
Savoir ou connaître ce qu'il faudrait faire dans les grandes lignes pour redresser la situation, savoir que c'est maintenant et sans attendre que l'action doit arriver. En gros, qu'il faut se bouger le trou pour ne pas dépérir. Si l'humanité était un fruit, il serait déjà bien oxydé et l'arbre sur lequel il se trouve serait bien mal en point.
Savoir et être conscient ne suffit pas, c'est à travers chaque entité humaine de notre planète que des changements apparaîtront. Le jour où tous seront conscients, sera celui du renouveau, celui où l'humanité reprendra des couleurs.

Comment a-t-on fait pour en arriver là ? Une succession d'histoires dans lesquelles les hommes avides de pouvoir, les femmes muselées, et les enfants préformatés ont empruntés des chemins divers dans l'unique but d'arriver à une situation convenable à leurs échelles personnelles. Jamais au niveau planétaire une vision globale n'a vu le jour. Jamais les comportements individuels n'ont été guidés par l'existence et la pérennité du collectif tout entier. Si tel avait été le cas, le point de non retour n'aurait pu être approché d'aussi près et peut-être même dépassé.
Paul Ariès termine son livre « décroissance ou barbarie » par ces mots, nous avons besoin des autres et nous sommes mortels. Quoi de plus vrai à l'heure de la toute puissance de cet animal intelligent sur le reste de la nature ?

L'autolimitation est nécessaire, aussi exceptionnels que nous nous croyons, jamais nous remplacerons la création, la nature, et simplement un peu de bon sens nous remettrait les pieds sur Terre. La folie me titille quand j'entends dire que la conquête de Mars aurait la moindre chance de nous faire sortir de l'impasse dans laquelle nous sommes. Nous sommes mortel, nous avons nos propres limites, aucune découverte scientifique, matérielle, technologique ne sera salvatrice. C'est sur nos consciences que nous devons travailler, sur notre rapport à notre milieu d'existence. Nos besoins d'existence ne se résument-ils pas à respirer, se nourrir, se protéger de notre milieu, et simplement être ensemble ? Avons-nous inscrit dans nos gênes le désir de puissance, de possession, de pouvoir, de domination sur nos congénères ? Non.
Simplicité volontaire, sobriété à tous les niveaux, solidarité et non pitié, décroissance de notre production de biens, décroissance de notre consommation amèneront des vies plus sensées, plus humaines, moins fuyardes, moins égarées, moins malheureuses, des vies réelles et non superficielles, plus belles.
Pour en arriver là, un long travail est nécessaire. Cela prendra du temps, trop peut-être, mais l'histoire du monde, de l'humanité passera par là ou se terminera après être passée par un désarroi immense.
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1 mars 2006 3 01 /03 /mars /2006 10:58

OGM, trois lettres pour désigner un Organisme Génétiquement Modifié. Ce terme englobe évidemment plantes, animaux et humains. Une première chose à faire est de prendre conscience de cela, on entend par organisme, un être vivant.

Une fois ce préambule fait, nous parlerons d'OGM en tant que plantes, comme souvent dans le langage courant, car les débats actuels portent essentiellement sur les plantes génétiquement modifiées. Enjeu de société majeur car c'est encore jusqu'à preuve du contraire par les plantes que se nourrissent, nous autres les humains.

L'obtention d'un OGM est relativement simple, il s'agit d'injecter dans une plante, un gène extérieur à celle-ci, le transgène. Gène qui peut provenir d'une bactérie, d'un homme, d'un poisson, d'une poule, bref d'un autre organisme vivant. En passant les détails techniques, ce gène pénètre à l'intérieur des cellules de la plante et en modifie ainsi certaines caractéristiques. Nous parlons dès lors d'un Organisme Génétiquement Modifié.

 

Les partisans d'une telle technique, qui sont d'ailleurs le plus souvent ceux qui en bénéficient financièrement, avancent des vertus prometteuses. Tolérance aux pesticides ou production d'insecticide par la plante, ces nouvelles caractéristiques intrinsèques de la plante augmenteraient significativement le rendement des cultures. Avec ce nouveau type d'organisme vivant, l'agriculture se trouverait soudainement orpheline de ses ancestraux problèmes de parasites ou de maladies diverses... nous dit-on !

La réalité est bien différente, imaginons pour comprendre, une plante transgénique de grande culture tolérante à un herbicide et produisant un insecticide. Dès lors plusieurs phénomènes viennent enrayer les promesses des firmes agroalimentaires comme Monsanto. On constate dans ces champs de culture d'OGM une fécondation de mauvaises herbes (adventices) de la même famille. Dans ce cas, les gènes provenant de la plante OGM donnent à l'hybride qui en résulte un caractère de tolérance à l'herbicide censé la détruire. Aux États-unis, une adventice tolérante, la pesse, supporte jusqu'à six fois la dose habituelle de pesticides sans en être affectée. Échec total... on continue. La plante génétiquement modifiée produit un insecticide censé repousser des insectes parasites mais loin du fonctionnement prévu, les insectes mutent et deviennent résistant à l'insecticide avec une rapidité foudroyante. Ces constats notoires pour les spécialistes mais qui, par manque d'informations et de transparence, ne sont guère connus du grand publique, masquent les premiers effets néfastes des plantes OGM qui nécessitent une utilisation accrue de produits chimiques pour leurs cultures. La pollution des sols et des eaux n'est donc pas terminée, loin de là.

Un autre phénomène important remet en cause le bien fondé de l'innocuité des plantes génétiquement modifiées, il s'agît de la contamination du milieu naturel par les transgènes des plantes. Le pollen émis par les plantes transformées peut féconder les plantes voisines et leur transmettre les nouveaux gènes ; le génome des bactéries du sol où se trouve la plante peut être modifié par les parties d'ADN non dégradés du transgène ; les graines des plantes OGM qui tombent au sol ou sont transportées (par le vent, les animaux ou les humains) peuvent germer plus ou moins loin du champ d'origine, contaminant ainsi des cultures de plantes non modifiées. Pour l'exemple du colza, on estime à 10% la quantité de graines perdues lors d'une récolte, celles-ci tombent dans les champs, le long des routes ou voies ferrées et forment des repousses qui subsistent pendant plusieurs années. Tous ses vecteurs de contamination importants ne permettent pas de garantir un confinement total des plantes modifiées, qui serait pourtant nécessaire pour garantir une coexistence avec des cultures non OGM.

Une coexistence à moyen ou long terme n'est simplement pas envisageable. Accepter ou pas les OGM revient à se poser la question de savoir si nous sommes prêts à renoncer à toute autre forme d'agriculture, sans possibilité de revenir en arrière.

L'illusion d'une augmentation importante des rendements, entretenue par l'industrie de l'agroalimentaire, se révèle plus que douteuse en considérant les différents problèmes cités précédemment. Les rares chiffres, encore une fois, inconnus de la majorité, vont dans ce sens. Des études font état d'une baisse moyenne de 6% en productivité pour le soja qui représente la moitié des cultures OGM au monde. En France, d'après le rapport 2001 du Commissariat général du Plan, les gains de rendements sont assez conjoncturels, même parfois négatifs, et se manifestent que si la situation de référence est fortement perturbée (attaque forte d'insectes, mauvais contrôle des mauvaises herbes). Les quelques chiffres disponibles, dont aucun ne confirme une augmentation importante des rendements des cultures OGM, fusillent l'argumentation pseudo-humanitaire utilisée par les firmes des semenciers pour leur promotion. Éradiquer la faim dans le monde ne passera donc pas par la culture massive d'OGM mais certainement par des choix politiques (l'humanité produit actuellement une quantité de nourriture plus importante que celle dont elle aurait besoin pour nourrir tout le monde).

 

Outre les divers problèmes sanitaires avérés, l'arrivée des OGM dans nos champs est significative de l'idéologie marchande actuelle de notre monde. Les possibilités financières offertes par les OGM constituent une question centrale dont on ne parle hélas pas beaucoup. Il s'avèrerait, économiquement parlant, très intéressant pour les multinationales de l'agroalimentaire, que les cultures OGM gagnent en importance, ce qu'elles font du reste pour l'instant. Est-ce complètement déjanté de penser qu'une firme telle que Monsanto n'a pas pour vocation première de fabriquer des semences ou des produits de traitement, mais de générer du profit pour ces actionnaires, et que le moyens qu'elle utilise à cette fin est de vendre des semences et produits de traitement ?

Pour affirmer qu'il s'agît bien d'une braderie sur le vivant, parlons de la différence fondamentale entre la vente d'une semence OGM et d'une semence hybride (non OGM). La commercialisation d'un hybride mise au point par une firme est le plus souvent protégé par un Certificat d'Obtention Végétale (COV). Celui-ci donne au créateur l'exclusivité de la commercialisation mais cette création peut être utilisée par une autre personne comme base de création d'une nouvelle variété. Avec les OGM, la situation est différente, nous entrons dans le domaine des brevets. Cela permet de protéger une construction génétique obtenue par transgénèse comme s'il s'agissait d'une invention. A partir de la, le fonctionnement est similaire à celui de la vente d'un logiciel informatique sous copyright. On demande à l'agriculteur de signer un contrat de licence qui le lie juridiquement au fabricant. Le contrat Monsanto relatif au colza « Roundup Ready », oblige l'agriculteur à n'effectuer qu'un seul semis, à ne pas conserver de grain produit à partir des semences de colza « Roundup Ready » et surtout, il interdit la récolte des repousses spontanées. Ce dernier point signifie clairement que l'agriculteur – qui techniquement ne pourra jamais distinguer les repousses de colza génétiquement modifiées des pousses nouvellement sorties de terre – se voit ainsi placé dans l'impossibilité de revenir à du colza non OGM sur la même parcelles, sous peine d'être condamné en justice. Cette situation n'est-elle pas cynique et révoltante ?

Pour être un peu plus complet, il reste à mentionner l'invention il y a quelques années par Monsanto d'une plante programmée au suicide si elle est replantée, les graines étant rendues stériles par transgène. Cette technologie nommée « contrôle de l'expression des gènes » est plus communément appelé Terminator. Ce principe commençait à se développer mais le scandale provoquer dans l'opinion publique obligea la firme à faire marche arrière. Malheureusement très temporairement.

La technologie GURTS (Genetical Use Restriction Technologies) produit la même effet que Terminator mais de façon plus « habile ». Appelée « Traitor » (traître), cette méthode rend la plante provisoirement stérile par manipulation génétique, mais elle peut retrouver sa fécondité grâce à la pulvérisation d'un produit chimique, forcément vendu par Monsanto.

Les industriels justifient cette perversité par le fait de pouvoir vendre des variétés high-tech en Afrique, en Asie et en Amérique Latine en toute sécurité économique. Ils ont dévoilé là le but premier des OGM pour eux, créer un marché totalement captif, où l'agriculteur serait contraint tous les ans de racheter ses graines et ses herbicides à la firme agrochimique. Terminator et Traitor rentrent parfaitement dans la législation actuelle sur les brevets, nous brevetons à présent le vivant.

 

Le moratoire de l'union européenne sur la question des OGM vient de prendre fin en 2005. Plus nous attendrons, plus il sera difficile de stopper cette mainmise sur le vivant de quelques uns sans scrupule. La braderie est ouverte.

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17 février 2006 5 17 /02 /février /2006 00:00

Les chiffres que j'ai sont de 2001.

France, 4480.

Allemagne, 4200.

États-unis, 7900.

Chine, 915.

Arabie saoudite, 5195.

Ghana, 420.

Et Suède, 5800.

Ce sont les kilogrammes de pétrole utilisés par habitant moyen dans ces pays au cours de l'année 2001.

 

Tout ça montre donc que dans notre monde actuel (enfin en 2001). Les pays européens ont en gros la même consommation. Un peu plus pour les pays scandinaves et un peu moins pour les pays méditerranéens. Les Etats-unis sont au dessus du lot mais encore une fois, leur mode de vie n'est pas négociable. De plus, nous devrions les excuser car leurs guerres permettent à nos pays de s'approvisionner. Un chinois représente encore beaucoup moins qu'un occidental et heureusement pour l'atmosphère mais pour combien de temps encore ? L'Arabie saoudite, consomme beaucoup mais c'est chez eux que se trouve l'or noir, donc logique. On ne parle même pas des habitants du Ghana, insignifiants à tous les niveaux (rien contre ce peuple mais le monde est encore ainsi) !

 

Regardons plutôt la Suède. Ce pays que je ne connais point et qui, je viens de l'apprendre, se situe entre la Norvège et la Finlande, prévoit de se libérer totalement du pétrole d'ici 2020 !

C'est le premier pays qui en parle, je trouve ça remarquable. Evidemment, il ne faut pas crier victoire mais il semble bien que les suédois aient pris là une des décisions les plus vitales pour leur avenir, chose qu'aucun pays avant eux n'avait encore planifié.

Rien de simple dans ce choix, simple choix de bon sens. Avec une augmentation permanente et inéluctable du prix de cette « richesse » fossile, stopper la dépendance pétrolière n'aura que des bienfaits.

Un choix politique d'une importance rare, dans la lignée d'une interdiction peu probable des OGM au sein de l'union européenne. Mais les OGM sont une autre histoire.

 

De ce que j'ai pu glaner rapidement ici et là, la Suède produit son électricité essentiellement grâce à des turbines hydroliques et des filières nucléaires. Qu'on se rassure, aucune nouvelle centrale ne sera construite puisque les suédois ont rejeté il y quelques années le choix du nucléaire pour leur énergie. Chose que d'autres n'ont pas encore fait, n'est-ce pas les français ?

Le chauffage est obtenue avec la géothermie et la récupération de chaleur des industries.

De plus, en 2003, 26% de leur énergie étaient renouvelables contre 6% en Europe.

Et certes, il ne sont que 9 millions mais ils vont donc montrer que l'exploit sous-entendu de la fin décidée du pétrole est parfaitement réalisable.

Le problème lié aux transports qui consomment la majeure partie de leur importation de brut sera résolu avec l'utilisation de leurs immenses forêts pour produire des bio-carburants (éthanol ou autres). C'est le seul bémol qui pourrait donner, selon moi, un argument aux dirigeants européens ne voulant pas les suivre, car on sait que les bio-carburants, pour un trafic routier équivalent à celui d'aujourd'hui, ne peuvent remplacer totalement le pétrole. Le monde devra tout bonnement réduire ses transports pour éradiquer cette dépendance nocive pour la planète.

D'autres interrogations subsistent car pour une indépendance totale, il faut aussi s'attaquer aux dérivés du pétrole (plastiques, produit chimiques, médicaments, etc...) mais pour l'heure, suivons ce changement de direction majeur de ce pays que je trouve soudainement, sans le connaître, à la pointe de ce que nos économistes appellent le développement durable.

 

Attendons que ce fantastique projet prenne forme et je suis prêt à parier qu'en cette fin d'ère pétrolière, la Suède jouera un grand rôle au niveau mondial, ne serait-ce que par celui de l'exemple à suivre pour le reste du monde. Amis du monde, prenez-en de la graine...

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14 février 2006 2 14 /02 /février /2006 13:31

L'oisiveté est une bénédiction pour la planète. Cultivons-là !

 

Constat simple à entériner, l'inaction ne peut nuire, écologiquement parlant. L'homme dans sa tombe, ne nuira jamais plus que de son vivant. Partant de là, chaque acte de notre vivant devrait être mesuré, réfléchit en fonction de son impact sur l'environnement. L'empreinte écologique des occidentaux reflète bien l'impasse dans laquelle l'homme et son système capitaliste – le meilleur jamais trouvé – fonce à une vitesse démesurée, sans frein, sous doute, sans aucune réflexion, et donc sans remise en cause, en toute quiétude.

Dans de telles conditions, blâme à celui ou celle qui se rendrait compte et qui comprendrait que ce monde n'est pas viable, pour ne pas dire vivable. Blâme à la raison, à la critique contemporaine...

Le temps passe, il passe vite, toujours plus vite, s'arrêter signifierait-il vraiment se perdre à jamais ?

Nos sociétés de marché, où consommer rime avec exister, rendent le temps de penser de plus en plus cher, de plus en plus inaccessible. Est-il simplement possible de s'arrêter un instant au cours de sa vie, est-il possible de ne pas enchaîner naissance, enfance, puis travail, retraite et mort sans s'arrêter un instant à l'image du promeneur qui stoppe son pas pour admirer une fleur, un insecte ou même reprendre son souffle.

Le but humaniste de toute société est de permettre à tous, de vivre ensemble. Alors pourquoi dès lors, vouloir tendre vers le plein emploi ou encore l'automobile individuelle pour tous ? Pour se débarrasser du chômage, créons le métier de « mangeur de merde » cher à Colline Serreau ! Et pour la bagnole, sommes-nous tous conscients que nous travaillons plus pour nous la payer que nous ne l'utilisons pour aller travailler. On peut tourner la question dans tous les sens, l'argent revient sans cesse au centre de nos obligations, cette alliage étrange que l'on a créé et dont on aura vraisemblablement beaucoup de mal à se débarrasser, reste synonyme de puissance pas uniquement matérielle, mais aussi sociale, intellectuelle, sexuelle. L'argent est au somment la pyramide que chacun essaye de gravir durant le peu de temps qu'il lui est imparti sur Terre.

Misère, le rêve américain est un cauchemar général, mais comme tout ce qui est inconscient, il n'a pas de prix, et n'est pas négociable. Puisque nous rêvons éveillés, à quoi bon nous arrêter maintenant plutôt que d'attendre la fin du rêve.

Si nous continuons, cette fin viendra... et ce seront des hommes morts qui ne nuiront plus.

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11 février 2006 6 11 /02 /février /2006 20:45

Selon le premier ministre britannique, il reste 7 ans au monde pour enrayer l'augmentation du réchauffement climatique. «Il est à présent évident que l'émission de gaz à effet de serre associée à l'industrialisation et la croissance économique d'une population mondiale qui a été multipliée par six en deux cents ans, provoque un réchauffement climatique à un rythme qui est insoutenable», affirme Tony Blair (vu dans libération)

Vu que c'est lui qui le dit, on va peut-être le prendre au sérieux et agir en conséquence... Enfin y'a encore quelques réticences de part le monde, à commencer par notre très chère administration Bush et ses pétro-dollars.

Si seulement une coalition écologique mondiale voyait le jour pour faire face aux défis majeurs qui se présentent. Les petits problèmes du nucléaire iranier, de la grippe aviaire, du terrorisme resteraient secondaires par rapport à la priorité du climat.

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8 février 2006 3 08 /02 /février /2006 15:31

Vision noire ou perspective plausible ?


Quels sont les faits ?

L'Iran, pays faisant parti de l'axe du mal de Bush, est suspecté de vouloir développer un programme d'armement nucléaire. Les occidentaux s'opposent à une telle éventualité en s'appuyant sur la pacte de non prolifération. Jusqu'à présent, le tension est montée entre les 2 parties au point que la crispation atteint un niveau très sérieux. Les observateurs internationaux de l'AIEA (Agence Internationale de l'Énergie Atomique) disent détenir les preuves que l'Iran possède les connaissances pour la construction de la bombe atomique.


A partir de là, la crispation monte encore et les États-unis n'écartent pas la possibilité de frappes préventives sur les sites nucléaires iraniens, quitte peut-être à inventer des documents prouvant la possession de matière fissile par l'Iran. De leur coté, les iraniens affirment répondre de manière écrasante à une agression sur leur sols par une force armée extérieure. Hors de quelle façon la réponse iranienne à une éventuelle attaque sur leur sol pourrait se produire ? Peut-être en coupanyt les robinets de pétrole mais probablement par une extension du conflit du coté israélien et pourquoi pas par des bombardements. En connaissant la capacité de riposte dont fait preuve Israël, on ne peut douter d'une réplique quasi immédiate de leur part. L'Europe, pour rester cohérente et renouer avec son allié de toujours, les États-unis, suivrait certainement en s'impliquant à son tour dans ce conflit, d'autant plus que la Chine et la Russie sont sur la même ligne.


Mais dites-moi, cette situation ne ressemblerait-elle pas à une période pré-apocalyptique ?

Enfin, nous n'en sommes pas encore là, pour l'heure, l'Iran menace d'empêcher les inspecteurs de l'AIEA à continuer leurs observations en cas de saisine du conseil de sécurité de l'ONU.

Ces tensions ne sont pas encore celles d'une guerre généralisée mais il est néanmoins possible qu'on en prenne le chemin... Tous aux abris !



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24 janvier 2006 2 24 /01 /janvier /2006 16:19
Parce qu'elle n'est en rien une solution d'avenir, l'énergie nuclaire doit être abandonnée.

Allez signer cette pétition européenne pour marquer votre désaccord.

Merci de tout coeur.
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21 janvier 2006 6 21 /01 /janvier /2006 00:37
Sur fond de crise iranienne, le pétrole flambe. Mais va-t-on arriver à gérer cette nouvelle situation ? Pas sûr !

On atteint à nouveau les sommets historiques pour les prix du baril.
Voir l'article du monde de ce soir.

Les problèmes géopolitiques actuels : l'Iran menace de couper ses robinets, les sites au Nigeria subissent des attaques de groupes armés qui disent vouloir en remettre une couche, et notre cher Ben Laden qui annonce de nouveaux attentats prévus sur le sol américain sauf si Bush accepte une trève (!?)...
Tout ça créé l'affolement de nos marchés financiers.

Enfin là, faut vraiment se préparer à l'après-pétrole, quel monde devrons nous gérer si nos approvisionnements en or noir vennaient à diminuer fortement et rapidement. Que deviendrait nos productions de toutes sortes parmi lesquelles, notre énergie, nos transports et bien sûr notre alimentation. Une crise alimentaire dans le Nord ? Bien plus ?
N'y penser pas plus, on va règler le problème irannien définitivement pour assurer de nouveau notre consommation croissante de pétrole avec leurs réserves bien trop importante pour leur pays.
US army à la rescousse et on est reparti pour un tour de manège gratisse, ou presque !
Enfin, peut-être que je m'emballe et qu'il ne s'agît que d'un avertissement minime sans conséquences, mais dans le cas contraire, attention à la déflagration que peut subir notre société rayonnante.

Des solutions efficaces et à mettre en place facilement, de simples décisions.
- Une journée sans voiture, mais vraiment sans voiture, chaque week-end, ça ne pénalise pas l'économie.
- Taxe exceptionnelle évolutive (quand on sait que la vignette auto était temporaire) sur les transports et vols long courrier. Là ça va faire morffler pas mal de monde mais après tout faut bien se faire à l'idée qu'on doit réduire nos déplacements en tout genre, y compris commerciaux.
- Réduction de la vitesse sur route et en agglomération.
Je vais pas m'étendre mais y'a moyen de réagir rapidement avec des petits trucs, ça c'est possible, au moins en attendant la suite...

Au niveau énergétique, on ne devrait avoir à s'occuper que de l'extinction du Soleil. Je comprends pas.
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19 janvier 2006 4 19 /01 /janvier /2006 00:01
Imaginez une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L’eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L’eau est chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille ; ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant. L’eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l’eau va ainsi monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être extraite de la marmite.

Plongée dans une marmite à 50°, la grenouille donnerait immédiatement un coup de pattes salutaire et se retrouverait dehors.

Cette expérience (que je ne recommande pas) est riche d’enseignements. Elle montre que lorsqu’un changement négatif s’effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d’opposition, pas de révolte.

C’est exactement ce qui se produit dans la société où nous vivons. D’année en année, on observe une constante dégradation des valeurs, laquelle s’effectue cependant assez lentement pour que personne - ou presque - ne s’en offusque. Pourtant, comme la grenouille que l’on plonge brusquement dans de l’eau à 50°, il suffirait de prendre le Français moyen du début des années 80 et, par exemple, de lui faire regarder la TV d’aujourd’hui ou lire les journaux actuels pour observer de sa part une réaction certaine de stupéfaction et d’incrédulité. Il peinerait à croire que l’on puisse un jour écrire des articles aussi médiocres dans le fond et irrespectueux dans la forme que ceux que nous trouvons normal de lire aujourd’hui, ou que puissent passer à l’écran le genre d’émissions débiles qu’on nous propose quotidiennement. L’augmentation de la vulgarité et de la grossièreté, l’évanouissement des repères et de la moralité, la relativisation de l’éthique, se sont effectués de telle façon - au ralenti - que bien peu l’ont remarqué ou dénoncé.

De même, si nous pouvions être subitement plongés en l’an 2022 et y observer ce que le monde sera devenu d’ici là, s’il continue de dévaler la pente sur laquelle il se trouve, nous en serions sans doute encore plus interloqués, tant il semble que le phénomène s’accélère (accélération rendue possible par la vitesse à laquelle nous sommes bombardés d’informations nouvelles et en oublions le reste). Notons d’ailleurs que les films futuristes s’accordent pour ainsi dire tous à nous présenter un futur certes " hyper-technologique " mais surtout des plus lugubres.

Chaque fois qu’un changement est trop faible, trop lent, il faut soit une conscience très aiguisée soit une bonne mémoire pour s’en rendre compte. Il semble que l’une et l’autre soient aujourd’hui chose rare.

Sans conscience, nous devenons moins qu’humain.

Sans mémoire, nous pourrions passer chaque jour de la clarté à la nuit (et inversement) sans nous en rendre compte, car les changements d’intensité lumineuse sont trop lents pour être perçus par la pupille humaine. C’est la mémoire qui nous fait prendre conscience a posteriori de l’alternance du jour et de la nuit.

Gavée par trop d’informations inutiles, la mémoire s’émousse. Abrutie par un excès de stimulations sensorielles, la conscience s’endort.

Et notre civilisation s’enfonce ainsi dans l’obscurité spirituelle, avec le délitement social, la dégradation environnementale, la dérive faustienne de la génétique et des biotechnologies, et l’abrutissement de masse - entre autres symptomes - par lesquels elle se traduit.

Le principe de la grenouille dans la marmite d’eau est un piège dont on ne se méfie jamais trop si l’on a pour idéal la recherche de la qualité, de l’amélioration, du perfectionnement, si l’on refuse la médiocrité, le statu quo, le laisser-faire.

Incidemment, ce principe fonctionne aussi au positif et même en cela il peut nous jouer des tours. Les efforts que l’on fait quotidiennement provoquent eux aussi des changements - positifs, cette fois - mais parfois trop faibles pour être immédiatement perçus ; ces améliorations sont pourtant bien là, et à ne pas les observer, certains se laissent décourager à tort.

Comment, alors, ne pas succomber au piège du principe de la grenouille dans la marmite d’eau, individuellement ou collectivement ?

D'une part en ne cessant d’accroître sa conscience, d’autre part en conservant un souvenir intact de l’idéal et des buts que l’on s’est fixés.

 

source : societal.org

 

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