Ce voyage dans l'avenir étant très récent, la descritpion des événements n'est peut-être pas très claire, je la peaufinerai plus tard...
Je vais donc vous raconté comment d'ici 2030, l'humanité redresse la barre du navire pour s'en sortir !
Bizarrement, tout a commencé par l'intermédiaire d'attentats terroristes. La fin de l'utilisation du pétrole a joué un rôle majeur.
D'après les journaux du futur, 2008 a été l'année tournante, le pic pétrolier ayant été vraisemblablement atteint au milieu de l'hiver 2006 à cause d'une consommation accrue de pétrole pour le chauffage aux Etats-unis et en Europe.
Suite à cette flambée du baril de brut, néanmoins contrôlée, en 2007, une dizaine d'attentats revendiqués par Al Quaida ont lieu contre des sites pétroliers dans le golfe du Mexique, en Arabie Saoudite, en Irak, en Iran et au Vénézuela, le tout en moins d'une semaine.
Le résultat économique fut la suspension de toutes les cotations en bourse indexées sur le prix du pétrole. Autant dire la majorité ! De ce fait, l'économie mondiale est restée bloquée pendant des semaines. Tout était paralysé, plus de transport, peu d'énergie, plus de travail, etc... L'approvisionnement mondiale de denrée alimentaire est alors effectué par l'armée sous mandat de l'ONU, tout le pétrole disponible va à l'agriculture. Le chaos règne et seul le système autoritaire mis en place de toute urgence par les instances internationales permet au monde de garder le calme. Pendant tout ce temps, seule l'armée a accès au pétrole pour le distribuer essentiellement à l'agriculture. Les peuples en étant privé, les gens doivent se réorganiser entre eux, avec les moyens du bord.
Rationnement, sobriété, entraide sont de mise... Les tensions de départ se dissipent assez vite pour laisser place à une nouvelle organisation des biens et services au niveau mondiale.
Locale et globale, cette nouvelle organisation de la société dure depuis environ 6 mois, jusqu'en août 2008. Et le 2 août, la conférence de l'ONU ayant pour thème "notre monde nouveau" est lancée. Au programme, l'après pétrole. Pendant ces quelques mois sans pétrole, autant ne pas le cacher, des milliers, des centaines de milliers de personnes sont mortes de faim, de froid, et pour diverses autres raisons mais au final, on s'est rendu compte que l'air des villes était redevenu respirable, que les gens renouaient de vrais liens avec leurs voisins, disparition quasi simultanée de tous les conflits armés, le temps "libre" permis à beaucoup de se poser, de réfléchir, le niveau de stress des populations occidentales était en chute libre, etc... Inutile de préciser que les rues retrouvaient des couleurs, plus une seule voiture ne les empreintait.
Bref, les points bénéfiques de ce choc majeur furent nombreux, si bien qu'une fois les sites de pompage et de raffinage à nouveau en état de marche, la plupart des pays du globe se demandèrent s'il fallait reprendre notre consommation d'or noir.
Et le sommet de l'ONU arriva donc à point nommé. L'instance de gestion alimentaire et sanitaire (IGAS) ayant pour but de nourrir, soigner et loger la population mondiale est créée le 15 septembre 2008 et depuis cette date, seul l'IGAS et l'ONU ont droit à une consommation de pétrole sans véritable limite.
En résumé, à partir de la fin de l'année 2006, seuls l'agriculture, l'énergie (chauffage, électricité), l'industrie pharmaceutique et les transports dans une moindre mesure (ambulance, pompiers, service de l'ordre) continuent à utiliser du pétrole dans les mêmes quantités qu'en 2005. Très rapidement, avant 2008, plus aucun produit manufacturé n'est obtenu avec du pétrole. L'ONU imposant des quotas draconiens sur cette ressource fossile pour éviter de retrouver la consommation effrénée d'avant le choc. Mission réussie car au début 2010, son utilisation a totalement disparu, le niveau d'extraction ayant retrouvé le niveau de 1960.
En 2017, 10 ans après le cataclysme économique, nouveau somment de l'ONU et de l'IGAS pour un bilan sur l'après pétrole. Malgré la réussite de cet métamorphose sociétale, rien n'a été pris pour acquit, et les débats se sont tournés sur l'utilisation encore importante de pétrole par l'IGAS. En effet, malgré un abandon de cette énergie polluante par la société civile, redevenue plus ou moins saine d'un point de vue social, les sols et l'eau restent très pollués par l'agriculture. Le 4 février 2018, est décidé par l'IGAS que toutes les exploitations agricole devraient à terme devenir complètement biologiques et stopper l'utilisation d'or noir. La date butoir a été fixée au 1 mai 2022.
Les 4 années qui suivirent virent une transformation radicale de l'agriculture héritée du 20ème siècle, évidemment beaucoup moins de viande, plus aucun pesticide ou agent chimique, traction majoritairement animale, désurbanisation massive des villes. En 2022, chaque parcelle de terre cultivée peut être considérée comme saine. Tous les indices écologiques alarmant du début du siècle sont à la baisse. Le réchauffement climatique continue toujours d'augmenter du fait de l'inertie mais sa progression s'infléchit nettement.
Un soulagement profond trouve naissance au centre d'une humanité ayant retrouvée son lien précieux avec la nature.
En 2030, la situation parait paradisiaque par rapport à 2005, croyez-le ou non, ça s'arrange !
Depuis, je vis un peu plus apaisé et ai détruit ma machine à voyager dans le temps.
Ayons confiance en l'avenir... Il est presque tout rose. Le rêve d'une humanité consciente de sa place privilégiée et respectueuse de la vie prend forme. N'en doutons plus, les temps sombres seront demain derrière nous.