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Ce petit site, ou blog-comme-on-dit, alimenté depuis novembre 2004, fait état d'un sentiment sur ce monde mal en point, des notes successives qui ne riment peut-être pas toujours à grand chose...
[...]
Rédigé quasi-entièrement en pleine possession de mes moyens intellectuels, j'espère sans aucune prétention qu'il sera susceptible de vous apporter de petits moments de réflexions...


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crôa crôa...



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1/ le changement climatique est un problème majeur, pas uniquement écologique, mais aussi politique et économique.

2/ s'attaquer sérieusement à ce problème (et à d’autres… guerres, pauvreté, etc.) implique une remise en cause profonde de nos modèles économiques, et particulièrement de la notion de "croissance".

Au delà, comme le nom “Freemen“ l’indique, chacun pense, écrit ce qu’il veut, comme il le veut, sur son blog.

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L'horizon s'assombrit, ultime raison pour garder les yeux bien ouverts, et affûter sa conscience.
10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 20:49
Quel est la principale motivation que peut trouver un fumeur dans l'arrêt de la clope ?
Une fois ôter les bénéfices pour la santé physique et financière, il ne reste déjà plus grand chose. En creusant un peu, peu pour un véritable fumeur, on trouve l'aliénation mentale, la dépendance psychologique face à la clope. Ne plus fumer constitue une véritable libération psychique, pour avoir déjà arrêter de manière significative (plus d'un an sur 7 ans de fumette éhontée), je le sais.
Un arrêt assez long permet de se rendre compte de l'aliénation dont font preuve tous les fumeurs du monde, à chaque instant de leur vie, ils doivent être en possession de cette drogue perverse, le paquet de cigarettes ainsi que le briquet ou les allumettes indispensables qui vont avec. Dès l'instant où ces deux choses, la clope et le feu, font défaut, des troubles graves se font sentir... ceux-ci durent jusqu'à la résolution de ce manque matériel.
Bref, en arrêtant de fumer, une grande part de liberté, qui manquait jusqu'alors, est retouvée. Plus besoin de cette ignoble béquille pour vivre...
Tout ce que je raconte ici ne sera compris je pense que par des fumeurs ou ex-fumeurs, peu importe.

Donc, pour ma part, le plus gros bienfait résultant de l'arrêt de la consommation de tabac est la fin de cette aliénation mentale ou psychologique. Ceci pour un état personnel apaisé, stable, vrai.
Cela étant dit, on peut parler d'un autre fait engendré par l'arrêt. Celui de ne plus alimenter une multinationale des plus sournoises, inhumaines et importantes de notre monde, exploitation des individus producteurs, des sols, des ressources, mais aussi et particulièrement l'exploitation des consommateurs... pauvres consommateurs dépendant d'une substance extrêmement nocive qui enrichie des gens sans scrupule capables de mensonges inimaginables et assassins...

Vous l'aurez compris, je peste contre cette situation, sans pour autant en vouloir aux fumeurs, qui pour le coup, sont acteurs mais victimes d'un système pervers et bien huilé dans lequel il suffit de tuer pour s'enrichir.

...l'âme ballotée entre dépendance et liberté tente de trouver la solution...

Ne plus fumer, c'est simple et difficile mais tellement jouissif !
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9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 19:50
Le vertu de la conciliation n'est possible que lorsque la conscience s'ouvre à un changement de paradigme existenciel.

Sans quoi, l'échange tombe inéluctablement dans l'opposition.

Conflit d'intérêt imminent.
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30 juillet 2006 7 30 /07 /juillet /2006 14:56
Nous vivons sur la planète bleue, verte, jaune, grise, noire, rouge... une planète multicolore.
Le bleu de ses océans, le vert de ses campagnes, le jaune de ses déserts, le gris de ses cités macabres, le noir de son or vital, le rouge du sang qui coule à sa surface... On pourrait y ajouter le violet pour le malaise de l'espèce humaine, ou le blanc de son vide spirituel, de son in-conscience.

Sombre est en train de devenir la teinte générale de notre demeure. Sombre, opaque, salie, souillée, grave...
Et face à cet assombrissement planétaire, l'espoir et la résistance : couleur de vie.




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28 juillet 2006 5 28 /07 /juillet /2006 12:00
Combien de temps allons-nous faire crever les différences et ceux qui les incarnent, les différents...
La plus probable possibilité est que ce train d'uniformisation d'enfer se poursuive jusqu'a la société de 1984 (Orwel).
A moins que des chocs (pétrolier, climatique, de civilisation, etc.) ne nous ramènent à la raison - j'en doute de plus en plus - notre système capitaliste, technicien, qui n'a plus grand chose à voir avec la démocratie telle que nos anciens l'avait imaginée, nous engloutira. Il a cette puissante capacité à tout absorber sur son passage.
Le développement durable est marketing, le commerce équitable est finance noble, le bio est tendance bourgeoise, la liberté est gaspillage, l'aide aux pays pauvres (c'est comme ça qu'on nomme les peuples qui ne fonctionnent pas totalement sous l'emprise économique mondiale) est investissement d'état sur des ressources naturelles et humaines, la guerre est croissance, la pollution est fatalité à combattre, bref, nous pansons les égratignures sur nos mains en délaissant la plaie béante que nous avons dans le dos. Nous mourrons quand même si nous ne changeons pas de prirorité.
Inutile de construire pléthore d'éoliennes, de panneaux solaires, on a plus le temps, il faut juste agir pendant les petites années auxquelles on a encore droit en retrouvant le sens des limites, notre expansion est terminée ou alors elle se terminera.

Une chose à faire, se limiter, stopper cette inconscience sans borne.

L'auto-limitation n'est une privation de liberté que pour ceux qui n'en ont pas la bonne définition.


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26 juillet 2006 3 26 /07 /juillet /2006 17:21
Les températures restent hautes, encore pour quelques heures d'après notre organisme national de prévision météorologique. Celà dit, on sait très bien que des canicules, on en rencontra encore, et encore, et encore...
Sauf si le GulfStream s'arrête, s'inverse, se déplace, stop, c'est pas le sujet.

Entre deux sirops à l'eau, je songe à nos très chères et couteuses petites centrales nucléaires.
EDF vient de demander l'autorisation au gouvernement d'effectuer des rejets d'eau chaude au delà des limites légales. Autorisation acceptée bien sûr ! Il ne faut pas diminuer notre production électrique, comment fontionneraient nos tout-neuf climatiseurs, et il ne faut pas plus acheter de l'électricité à nos voisins, non mais ! On est le pays le plus nucléarisé du monde quand même.
Alors on permet aux centrales de rejeter de l'eau plus chaudes dans nos fleuves... sacrifions l'environnement, que diable, on a chaud aux fesses !

Entre deux sirops à l'eau, je songe donc à l'état de ces centrales, et j'espère qu'aucun coeur de réacteur ne va nous emmerder avec un coup de chaleur... en attendant qu'on commence à penser à la possibilité que peut-être il pourrait être fort raisonnable de tenter de se détacher d'une énergie qui nous pose tout de même de petits soucis. Je vais trop loin, pardon !

Posons-nous au moins la question de savoir s'il est judicieux de construire de nouvelles centrales, fussent-elles "EPR".
Tiens ça tombent vraiment bien, y'a une consultation publique à ce propos...

Je donne deux, trois liens.

Pour répondre à l'enquête publique (jusqu'au 31 juillet, hop canicule terminée, pas le temps de souffler, et hop, consultation terminée aussi) concernant la construction d'un nouveau réacteur EPR :
cyberacteurs ou réseau sortir du nucléaire

Mais avant ça, il peut être très interessant de lire ceci :

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a chargé les experts du bureau d'étude "Les 7 Vents du Cotentin" de se pencher sur cette question.

Les résultats de leur étude montrent clairement qu'une alternative est possible. Avec 3 milliards d'euros, au lieu de construire un EPR, on pourrait pourvoir aux mêmes besoins énergétiques, développer des sources d'énergie locales, respectueuses de l'environnement, et créer des emplois au moins 15 fois plus nombreux et mieux répartis sur l'ensemble du territoire.

Cette alternative, par le biais de propositions concrètes, incite chaque personne, chaque collectivité territoriale à devenir un acteur de la politique énergétique, pour le respect des générations futures.

Les rapports en questions (versions courte et longue) sont téléchargeables sur cette page.


Voila, je vais reboire un peu d'eau et éteindre cette machine infernale, ça fait tourner les centrales et en plus ça réchauffe mon appart.

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25 juillet 2006 2 25 /07 /juillet /2006 18:52
    "Sans cesse, les Blancs sont allés sur la terre des Indiens pour les escroquer, pour les massacrer. Et encore, aujourd'hui, les Blancs continuent d'abuser de nous.
    Ils veulent en finir avec nous, tout comme avec les fleuves, qu'ils souillent tous et tant, que plus aucun n'est propre. Ils pénètrent sur nos terres sans nous en tenir informés. Ils tuent alors tellement de poissons et de gibier qu'ils n'en emportent qu'une partie et laissent le reste aux vautours. Je n'aime pas ça. Les Blancs doivent penser à nous, à nos coutumes, à notre forêt, à notre terre. Ils doivent nous respecter.
    La déforestation ne cesse d'augmenter. Les Blancs coupent, et coupent, jusqu'à en finir avec les forêts. Nos terres sont les denrières du Brésil à être encore totalement vertes.
    Et les Blancs veulent tout de même les détruire.
    Je suis très préoccupé par le sort de cette petite forêt qui reste.
    Les Blancs doivent penser à notre futur à tous et laisser vivre quelques forêts.
    Si les Blancs détruisent cette forêt, nous les Indiens allons devenir triste, nous n'allons plus danser et sourire. De nombreuses maladies vont s'attaquer à nous. Nous allons mourir.
    Si les Blancs continuent de détruire la forêt, les esprits des arbres et des animaux vont revenir furieux contre nous tous, contre tous les hommes.
    Une grande faiblesse va d'abord s'emparer d'eux, et dès lors plus rien ni personne ne pourra les sauver. Puis, tous vont devenir très triste. Aussi, une très mauvaise odeur va débarquer et les hommes auront du mal à respirer. Les esprits vont ensuite vouloir les tuer.
    Que va-t-il arriver ? Partout, les esprits vont appeler le vent violent, la forte chaleur et le grand froid...
    Je dis la vérité ! Et je suis inquiet !
    C'est pourquoi, nous les Indiens devons continuer de vivre selon notre culture, c'est pourquoi, je pris les miens de maintenir cette culture même après ma mort : de continuer de recevoir les noms de leurs oncles, de leurs grands-parents... Car c'est cette culture qui nous permet de protéger la terre et la forêt.
    Beaucoup de gens ont dit qu'ils allaient nous aider. Mais ils n'ont fait que parler.
    Ils n'ont rien fait. Cela me rend encore plus triste.
    Car pour continuer de défendre la forêt et d'éviter que ces malheurs n'arrivent, nous avons besoin d'aide."

Ropni Metyktire
Chef indien Mebêngôkre d'Amazonie. Cet appel est tiré du livre "WAYANGA - Amazonie en sursis" d'Émilie Barrucand.


En plus de cet appel, je citerai le court extrait suivant du livre :
"Des mots comme "développé", "civilisé", "sauvage" ou "primitif", couramment usités dans les contextes de colonisation ou de politique intégrationniste, n'ont toujours pas disparu en ce XXIè siècle. Non plus que les valeurs qu'ils véhiculent. Au nom de critères arbitraires choisis, on persiste en effet à interprêter la différence comme une infériorité - souvent au prix de grossiers contresens.
[...]
Les Blancs, néanmoins, n'en démordre pas : il faut aider les indigènes à "s'intégrer". Leur donner les moyens de se hisser à la hauteur des Occidentaux. Le bilan de ces initiatives est souvent tragi-comique. C'est ainsi qu'un jour, une jeune femme de l'ethnie Kaingang m'a confié, tout en essayent de retenir ses larmes, qu'un réseau téléphonique avait été installé dans son village. "C'est horrible ! Ce n'est plus comme avant ! Au village, les gens ont perdu le goût des vistes. Maintenant, ils préfèrent rester chez eux et se parler au téléphone, les activités collectives sont délaissées ; la joie disparaît des visages..."


Pourrai-je un jour retirer ce que j'écris là aujourd'hui, "Honte à l'Occident, honte à ce que nous sommes !" ?
De quoi philosopher en croquant dans le steack de notre prochain hamburger fastfoodisé ! (heu oui, oui y'a un lien avec la forêt d'Amazonie).
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20 juillet 2006 4 20 /07 /juillet /2006 20:14
Trop c'est trop.
Pour ne pas tomber dans le TROP de trop, je vais faire court.
Trop, c'est souvent trop, je vais pas donner d'exemple, certains sont discutables, d'autres pas du tout.
Mais quand on pense au trop, on pense au SUR-plus, à ce qui vient vraiment par dessus le reste, à ce qui fait déborder le vase, bref à ce qui est de trop, en trop...

Hum... j'en viens à mon truc.

L'humanité n'a jamais été aussi "riche" qu'aujourd'hui, les "richesses" sont toujours plus abondantes.
Pourtant les inégailtés s'accroissent sans cesse, et des pans entiers de la population tombent ou restent dans la misère, survivent !?

L'humanité n'a jamais été aussi puissante qu'aujourd'hui, la science défie les lois de la nature, ces capacités techniques sont en progression permanente.
Pourtant, la Terre s'éssouffle et rien n'y fait, elle s'éssouffle !?

Est-ce qu'en réfléchissant un peu, ou alors autrement, on ne pourrait pas tous ensemble dire que trop c'est trop ? Et que sous certains aspects, beaucoup je pense, notre société, notre monde, a besoin de moins, d'autre chose, de plus d'humain, de moins grand, de moins de TROP.
Moins de richesses, moins de techniques ?
Décidément, trop c'est trop.
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18 juillet 2006 2 18 /07 /juillet /2006 17:34
    numéro 111

  Mardi 18 juillet 2006, à Paris aux environs de 15h, sur le boulevard Massena très fluide menant à la porte d'Italie, une grosse cylindrée roulant à moins de 40 km/h d'après les témoins directs de la scène, renverse une jeune mère de famille accompagnée de son enfant dans les bras. La vitesse n'était pas excessive mais le feu venant de passer au rouge, les deux victimes étaient engagées sur un passage piéton. La mère s'en sort avec de belles contusions sur les jambes, sa fille meurt avant l'arrivée des secours après un choc contre la chaussée.


    numéro 222
   

    Il était encore tôt ce mardi aux abords du Lac Tchad, non loin de la localité de Ngouma au nord du Cameroun, quand une bande de "coupeurs de route", postée comme c'est souvent le cas sur des axes peu empruntés, tire pour intimider le chauffeur d'une camionette remplie de matériel électronique. Aucun dégat apparent sur le véhicule, pourtant à 50 mètres de là, un jeune camerounais agé de 4 ans tombe sèchement aux pieds de ses deux soeurs ainées de 7 et 8 ans. Une balle "égarée" en plein coeur ne lui laisse aucune chance.


    numéro 333

    Aéroport internationnal de Melbourne, atterrisage sans problème pour le vol en provenance de Pekin dans la matinée. Sans problème jusqu'à l'ouverture des portes... Ayant défié la vigilance de ses parents ainsi que des personnels de bord, le petit Brandon caché contre la porte arrière de l'avion de ligne est descendu plus vite que les autres passagers ce matin, dévalant les escaliers fraichement mis en place. Bilan de l'opération, un enfant grievement écorché qui ne se remettra de cette chute mortelle.


    numéro 444

   
Fin de matinée, la petite Kyung-Hee, 7ème enfant d'une famille pauvre de la banlieue de PyongYang, achève sa courte vie à la veille de son anniversaire, la faim ne l'aura pas épargnée plus d'une année.


    numéro 555

   
Billy aura bien tristement vécu, victime d'un surpoids important datant de sa petite enfance, il est décédé à l'hôpital Virginia Mason de Washington, après y avoir été admis pour s'être étouffé en mangeant comme chaque midi au fast-food à côté de chez lui. Agé de 10 ans, il a succombé à une ultime bouchée de cheeseburger.
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13 juillet 2006 4 13 /07 /juillet /2006 20:18
Veille de révolution - 13 juillet 2006.
Non, ôtons immédiatement l'infime doute qui ne s'est probablement pas installé, la révolution n'est pas pour demain. Loin de là, il semble que notre société actuelle soit solidement attachée à son idéologie de la démesure, idéologie qui est tout sauf raisonnable sur notre petite île Terre.
Les cris d'alarme sont nombreux, à eux se joignent de jour en jour des cris de fausse révolte, de désespoir bien réel, d'horreur ou que sais-je encore ? mais rien n'y fait : l'humanité s'envole vers le fond, s'échappe d'une possible perrenité de la vie en direction du chaos.
Nous sommes loin d'une certaine convivialité prônée par Ivan Illich, loin d'une sortie du système technicien décrit par Jacques Ellul, loin des avertissements sur la croissance du club de Rome en 1970, loin aussi d'un objectif politique de partage et de sobriété qu'avance le mouvement de la décroissance... Bref, nous restons pour l'instant inexorablement éloigné d'une vie en collectivité raisonnable, viable, joyeuse, simple même, où chaque être pourrait exister sans nuissance aucune. Sans nuir à ses semblables, sans nuir à son environnement, sans nuir à ses successeurs, vivre sans nuir.
Un monde de la démesure, inimaginable pour nos ancêtres, impossible pour les quelques peuples "primitifs" qu'il reste à la surface de notre planète, mais hélas envisageable pour les riches occidentaux... envisageable du point de vue idéologique puisque nous fonctionnons à partir d'une idéologie, celle de l'expansion permanente. Remettre en cause le fait qu'un individu consomme trop, que chacun n'est plus comme but existenciel d'acheter une bagnole, de multiplier les appreils éléctroniques (tv, ordinateur, téléphone, etc.), de travailler un maximum pour gonfler son compte bancaire et se payer une retraite paisible.
"Les choses que l'on possède finissent toujours par nous posséder" et pour contrebalancer cette citation de Tyler Durden (film Fight Club), une parole de sage : "Le bonheur n'est pas dans la possession maladive de tout ce qui existe, il réside dans la jouissance paisible du nécessaire."
Tout d'abord, nous avons besoin d'une véritable révolution des consciences, de sortir du paradigme de la croissance, pour ensuite penser, inventer, et mettre en oeuvre les mondes de demain, le monde de demain multiple, convivial, humain en restant à notre échelle, redécouvrir ce que nous avons perdu en moins d'un siècle, la valeur de la terre. J'y reviendrai, je me questionne, sommes-nous la seule civilisation à se couper de la terre nourricière ?
Révolution se résume aujourd'hui au Che collé sur des t-shirt en coton OGM fabriqués par des gens qui crèvent et dont nous n'avons au final que faire, même si on y pense et si on se faurévolte.
13 juillet 2006 - veille de révolution - non non c'était en 1789 !
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5 juillet 2006 3 05 /07 /juillet /2006 19:22
La chaleur, l'orage, la pluie, et enfin la chaleur...

Qu'est-ce qu'on a chaud ! Et bien c'est bien fait pour nous. Nos parents n'avaient qu'à réfléchir avant de se lancer dans le tout pétrole, la société industrielle et tout le toutim.
Il fera bien plus chaud dans quelques années (à moins que le golf strem ne s'arrête mais c'est une simple variante de l'histoire) alors autant se préparer dès maintenant à lutter contre la chaleur avec nos réchauffeurs climatiseurs d'air, on se préparera aussi à faire face des catastrophes hautement naturelles en nombre croissant mais bon...
Bon d'accord, nos parents ne savaient pas que tout leur bordel entrainerait un réchauffement. Pardon !

Nous on le sait alors on attend encore combien de temps encore pour lâcher notre mode de vie meurtrier, ingrat, polluant, individualiste et (faut-il le rappeler) débile à souhait ? Pour en arriver à un bien-vivre harmonieux et convivial tous ensemble ?
Utopique ? Je vous merde.
L'utopie est depuis bien longtemps dans notre fonctionnement actuel, ça marche pas, changer les règles, le jeu, les joueurs, et après on respirera un peu.

Ahhh la coupe du monde, un tiers de l'humanité va regarder la finale dans ce fameux stade ! Heureux, le monde est heureux et gravement insouscient hélas. Pas de pardon cette fois-ci mais la fin de la partie ?!


Oups, par rapport au titre : le match a été rude, on attend la finale avec impatience ! Et vive la TV.
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