Une fois ôter les bénéfices pour la santé physique et financière, il ne reste déjà plus grand chose. En creusant un peu, peu pour un véritable fumeur, on trouve l'aliénation mentale, la dépendance psychologique face à la clope. Ne plus fumer constitue une véritable libération psychique, pour avoir déjà arrêter de manière significative (plus d'un an sur 7 ans de fumette éhontée), je le sais.
Un arrêt assez long permet de se rendre compte de l'aliénation dont font preuve tous les fumeurs du monde, à chaque instant de leur vie, ils doivent être en possession de cette drogue perverse, le paquet de cigarettes ainsi que le briquet ou les allumettes indispensables qui vont avec. Dès l'instant où ces deux choses, la clope et le feu, font défaut, des troubles graves se font sentir... ceux-ci durent jusqu'à la résolution de ce manque matériel.
Bref, en arrêtant de fumer, une grande part de liberté, qui manquait jusqu'alors, est retouvée. Plus besoin de cette ignoble béquille pour vivre...
Tout ce que je raconte ici ne sera compris je pense que par des fumeurs ou ex-fumeurs, peu importe.
Donc, pour ma part, le plus gros bienfait résultant de l'arrêt de la consommation de tabac est la fin de cette aliénation mentale ou psychologique. Ceci pour un état personnel apaisé, stable, vrai.
Cela étant dit, on peut parler d'un autre fait engendré par l'arrêt. Celui de ne plus alimenter une multinationale des plus sournoises, inhumaines et importantes de notre monde, exploitation des individus producteurs, des sols, des ressources, mais aussi et particulièrement l'exploitation des consommateurs... pauvres consommateurs dépendant d'une substance extrêmement nocive qui enrichie des gens sans scrupule capables de mensonges inimaginables et assassins...
Vous l'aurez compris, je peste contre cette situation, sans pour autant en vouloir aux fumeurs, qui pour le coup, sont acteurs mais victimes d'un système pervers et bien huilé dans lequel il suffit de tuer pour s'enrichir.
Ne plus fumer, c'est simple et difficile mais tellement jouissif !